Archive for février 2011


La prochaine étape.

février 24th, 2011 — 2:41

La mise en ligne des salles s’était faite sans les rideaux ! Cet élément mobile devait faire l’objet d’une numérisation spécifique dont la méthode devait être précisée. Fallait-il modéliser à partir d’un tissu numérisé à plat et ensuite « mis en forme » ou à partir des rideaux en place, dans leurs plis ? C’est la seconde méthode qui a été retenue, pour des raisons de vérité du rendu ; il est en effet extrêmement difficile de donner la souplesse et l’irrégularité d’un plissé à partir d’une modélisation. Les prises de vue ont été tentées avec les volets intérieurs ouverts (afin de révéler la transparence de certains rideaux, notamment ceux des salles à manger) et fermés pour capter toute la richesse de la texture et des motifs des soieries.

Les pièces concernées par cette campagne sont la grande salle à manger, la petite salle à manger, le salon de compagnie et la chambre de Marie-Antoinette.

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La mise en ligne de l’escalier d’honneur.

février 24th, 2011 — 11:17

La numérisation de l’escalier d’honneur est achevée et est mise en ligne ; elle peut désormais être consultée comme les autres pièces du rez-de-chaussée haut du château.

L’escalier d’honneur est incontestablement le volume le plus spectaculaire du Petit Trianon. L’architecte Ange-Jacques Gabriel a conçu un espace qui par son traitement mural et ornemental assure la transition entre extérieur et intérieur. Les murs sont traités en pierre de taille, le même calcaire fin que pour les façades extérieures. Pour renforcer cette impression d’être dans un espace extérieur, à la manière d’une cour, les fenêtres qui éclairent en second jour les petites pièces de service de l’appartement de la Reine et les pièces entresolées au dessus, composent une véritable façade : la baie centrale cintrée – les deux niveaux sont cachés par le traitement du fenestrage qui fait croire à un seul étage – est encadrée de deux fenêtres surmontées d’oculi (baies circulaires). Ces fenêtre sont ornées de frontons et de garde-corps de fer forgé et doré comme elles le seraient sur une façade extérieure. Les sculptures des murs, dues au sculpteur Honoré Guibert (auteur des principales boiseries du château), reprennent également des motifs liés au décor de l’architecture, comme les grands panneaux appelés « tables » d’où pendent des guirlandes de laurier.

La rampe de fer forgé est le chef-d’œuvre du serrurier François Brochois. Son dessin ample est scandé de médaillons ovales dans lesquels avait figuré à l’origine le monogramme de Louis XV (deux L entrelacés), remplacé au règne suivant par celui de la reine Marie-Antoinette. Des têtes de coq, symbole national et donc monarchique, sont intégrés dans les ornements des encadrements.

La complexité de ce décor entièrement ajouré a constitué la principale difficulté lors de la numérisation de l’escalier.

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