Quelle place pour les drones dans le travail de l’archéologue ? Détection de vestiges enfouis et relevés photogrammétriques à basse altitude.

Nicolas Poirier
16 Octobre 2014

La démocratisation récente des drones engendre une rupture méthodologique en matière de télédétection archéologique. Le premier point concerne la facilité d’utilisation de ces vecteurs, qui permet de répéter des vols sur la même zone. Le deuxième point intéressant pour la télédétection archéologique est la faible altitude de vol des drones, permettant la documentation d’une échelle intermédiaire entre le site et la micro-région. La basse altitude est aussi un moyen d’acquérir des informations de meilleure qualité et de plus grande résolution. Le dernier point concerne le faible coût d’utilisation, même si le prix d’acquisition de l’équipement est assez élevé. Le développement des drones en télédétection archéologique implique donc la définition de nouvelles utilisations pour les capteurs traditionnels. Nous décrivons celles développées dans le cadre du programme toulousain Archéodrones en matière de photogrammétrie et thermographie aéroportée.